FAQ Soins aigus
Nos FAQ contiennent des connaissances de base et fournissent des réponses compréhensibles aux questions fréquemment posées au sujet de l’ANQ et de ses mesures de la qualité. Les FAQ suivantes concernent le domaine de la Soins aigus de l‘ANQ.
Réadmissions non planifiées
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QUESTIONS GÉNÉRALES SUR LES RÉADMISSIONS NON PLANIFIÉES
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Comment fait-on la distinction entre une réadmission planifiée et une réadmission non planifiée ?
La distinction entre les réadmissions planifiées et non planifiées s’effectue automatiquement à l’aide d’un algorithme à plusieurs niveaux basé sur les données hospitalières codées de manière routinière. Le processus se déroule en plusieurs étapes :
- Dans un premier temps, les réadmissions avec un diagnostic principal ou un traitement principal ou secondaire pouvant toujours être considérées comme planifiées sont exclues de l’ensemble des réadmissions dans les 30 jours (par ex. chimiothérapie, réadaptation).
- Ensuite, on identifie parmi les réadmissions restantes celles qui présentent un traitement principal ou secondaire pouvant avoir été planifié. Les réadmissions sans traitement potentiellement planifié sont définies comme des réadmissions non planifiées.
- Pour les autres réadmissions comportant un traitement potentiellement planifié, c’est le diagnostic principal qui permet de décider s’il s’agit d’une réadmission non planifiée ou non :
3.1. La réadmission liée à des diagnostics principaux considérés comme aigus ou comme des complications de traitements sera interprétée comme non planifiée.
3.2. Si les diagnostics principaux ne peuvent pas être interprétés comme aigus ou comme complications de traitements, la réadmission sera interprétée comme une réadmission planifiée.
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Qu’entend-on exactement par « réadmission non planifiée » ?
Une réadmission non planifiée est une réadmission en soins aigus imprévisible ou qui n’était pas nécessairement attendue lors du premier séjour, résultant d’un événement clinique aigu survenu dans les 30 jours suivant la fin de ce premier séjour.
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Comment distinguer les réadmissions planifiées des non planifiées dans les regroupements de cas ?
Dans les données hospitalières collectées régulièrement, les réadmissions dans les 18 jours (selon SwissDRG) au sein du même groupe de diagnostics principaux sont regroupées avec le premier séjour afin de former un seul cas. Comme dans les données les diagnostics ne sont pas horodatés, il est difficile de savoir, dans ces cas regroupés, si un diagnostic donné est apparu lors de la réadmission ou dès le premier séjour. De ce fait, dans le cadre de la dernière étape de l’algorithme décrit ci-dessus, il n’est pas possible, en cas de réadmissions avec traitements potentiellement planifiés, de déterminer avec certitude, sur la base du diagnostic principal, s’il s’agit d’une réadmission planifiée ou d’une réadmission non planifiée. Dans de tels cas, on part donc du principe, dans le doute, qu’il s’agit d’une réadmission planifiée, qui n’est pas considérée comme un problème de qualité. Vous trouverez de plus amples informations dans le concept d’évaluation et le manuel sur les réadmissions non planifiées.
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Pourquoi la période de 30 jours après le premier séjour est-elle prise en compte pour les réadmissions (et non, par exemple, une période de 18 jours)
La période de 30 jours est établie au niveau international, car c’est pendant cette période que les patients sont particulièrement vulnérables aux effets indésirables liés à un traitement. Pendant ce premier mois, les réadmissions peuvent en outre être fortement affectées par les soins prodigués pendant l’hospitalisation et par une collaboration des hôpitaux avec le secteur de santé assurant le suivi. Le délai SwissDRG de 18 jours sert en revanche uniquement à des fins de facturation et n’est pas destiné à mesurer la qualité.
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Les transferts internes, les transferts vers un autre service et les retransferts sont-ils considérés comme des réadmissions ?
Non. Les transferts internes, les transferts dans les 24 heures et les retransferts sont explicitement exclus de l’évaluation et ne sont pas comptabilisés comme des réadmissions non planifiées.
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La méthode utilisée pour les réadmissions non planifiées est-elle validée ?
Oui. La méthode repose sur les indicateurs de qualité développés par la Yale School of Medicine et établis aux États-Unis par les Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS). Elle a été testée dans le cadre d’une étude de validation à grande échelle menée avec sept partenaires hospitaliers indépendants et fait l’objet d’une publication scientifique (cf. publication).
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Pourquoi fait-on la distinction entre les réadmissions à l’échelle de l’hôpital, celles liées à une cohorte, celles liées à un diagnostic et celles liées à une intervention ?
Cette différenciation permet une analyse cliniquement pertinente : l’analyse à l’échelle de l’hôpital donne une vue d’ensemble ; les cinq cohortes (chirurgicale/gynécologique, cardio-respiratoire, cardiovasculaire, neurologie, divers) sont structurées selon des profils cliniques ; et les indicateurs spécifiques au diagnostic/à l’intervention se concentrent sur les groupes vulnérables (par exemple, infarctus aigu du myocarde, insuffisance cardiaque, BPCO, pneumonie, infarctus cérébral ischémique, pontage aorto-coronarien isolé, endoprothèses du genou ou de la hanche en électif). Cette subdivision permet d’identifier et de traiter les schémas de manière ciblée.
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Les mêmes réadmissions apparaissent-elles plusieurs fois dans les réadmissions à l’échelle de l’hôpital, liées à une cohorte, spécifiques à un diagnostic et à une intervention ?
Au sein de l’échantillon d’un indicateur, les réadmissions ne sont pas comptées deux fois. Toutefois, une même réadmission peut apparaître dans des échantillons d’indicateurs différents (par exemple dans l’échantillon à l’échelle de l’hôpital et en plus dans la cohorte correspondante ou dans l’indicateur spécifique au diagnostic/à l’intervention), car ces échantillons représentent des groupes de patient-e-s différents qui se recoupent hiérarchiquement.
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Compte-t-on les patientes ou les patients réadmis-e-s plusieurs fois comme des réadmissions multiples ?
Les réadmissions consécutives d’une même personne ne sont pas comptabilisées plusieurs fois comme des réadmissions distinctes. Les séjours déjà considérés comme une réadmission non planifiée d’un premier séjour antérieur ne sont donc pas réutilisés comme nouveaux premiers séjours pour rechercher d’autres réadmissions. Cela permet d’éviter les comptages multiples.
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Pourquoi le nombre de sorties prises en compte dans l’échantillon des réadmissions à l’échelle de l’hôpital diffère-t-il du nombre total dans toutes les cohortes ?
Parce que les séjours constituant déjà des réadmissions ne sont pas réexaminés comme premiers séjours et sont donc exclus de l’échantillon (cf. la réponse à la question précédente). L’exclusion de tels cas peut avoir des effets différents selon la cohorte. Si, par exemple, une patiente apparaît trois fois dans l’échantillon à l’échelle de l’hôpital et que l’un de ces trois cas est exclu de l’échantillon parce qu’il s’agit d’une réadmission, il se peut que ces trois cas soient répartis entre différentes cohortes et qu’aucun des trois cas ne soit donc exclu des cohortes.
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Quelle est la différence entre les réadmissions internes et externes ?
Les réadmissions internes sont des réadmissions dans le même hôpital de soins aigus ou le même site que lors du premier séjour. Les réadmissions externes, en revanche, sont des réadmissions dans un autre hôpital de soins aigus/un autre site. Grâce au recoupement des identifiants des patients dans les données de l’OFS, les réadmissions externes peuvent être identifiées dans toute la Suisse. Cependant, cette identification n’est pas possible à partir des bases de données propres aux hôpitaux.
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Les réadmissions dans un autre site du même groupe hospitalier que celui où a eu lieu le premier séjour sont-elles considérées comme des réadmissions internes ou externes ?
Cela dépend des données fournies. Si les sites concernés sont répertoriés dans les données d’évaluation sous un identifiant hospitalier commun anonyme et un identifiant de site commun anonyme, la réadmission est considérée comme interne, sinon elle est considérée comme externe. Ce sont donc les hôpitaux ou les cliniques qui déterminent les sites définis comme appartenant au même groupe.
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Que signifie « ajustement des risques » et comment est-il effectué dans le cas des réadmissions non planifiées ?
La procédure statistique d’ajustement des risques corrige les différences entre les collectifs de patient-e-s des hôpitaux et des cliniques pour permettre une comparaison équitable entre les établissements. À cette fin, un modèle de régression logistique tenant compte de facteurs tels que l’âge, le sexe et les comorbidités est calculé pour chaque indicateur de qualité. Vous trouverez de plus amples informations dans le concept d’évaluation et le manuel sur les réadmissions non planifiées.
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À quoi servent les « intervalles de confiance » et comment permettent-ils de distinguer les résultats anormaux des résultats normaux ?
Les intervalles de confiance indiquent l’incertitude statistique d’un taux calculé. Pour le taux de réadmissions ajusté au risque, on calcule un intervalle de confiance à 95 %, qui indique dans quelle fourchette se situent les résultats qualitatifs effectifs de l’hôpital, compte tenu des influences aléatoires, avec un niveau de confiance de 95 %. Les limites inférieure et supérieure de cet intervalle de confiance peuvent être comparées au taux moyen tous hôpitaux confondus afin de déterminer si le résultat de l’hôpital concerné est supérieur ou inférieur à la moyenne ou à la valeur comparative de tous les hôpitaux confondus. Un exemple chiffré figure dans le concept d’évaluation et le manuel sur les réadmissions non planifiées.
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Existe-t-il des aides à l’interprétation des résultats des comparaisons statistiques et où peut-on trouver des informations complémentaires sur la méthode des réadmissions non planifiées ?
Oui. Le concept d’évaluation et le manuel sur les réadmissions non planifiées expliquent la méthode et fournissent des aides à l’analyse et à l’interprétation, tandis que le rapport comparatif national examine et classe les résultats.
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Où puis-je obtenir des réponses à d’autres questions de fond sur l’évaluation non traitées ici ?
Pour toute autre question de fond sur l’évaluation, vous pouvez contacter l’ANQ à l’adresse info@anq.ch.
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Comment fait-on la distinction entre une réadmission planifiée et une réadmission non planifiée ?
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QUESTIONS GÉNÉRALES SUR LE LOGICIEL QLIZE!
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Comment analyser les résultats des réadmissions non planifiées ?
L’analyse se fait à l’aide du logiciel basé sur le web Qlize!, mis gratuitement à la disposition de tous les hôpitaux par l’ANQ. Qlize! permet un filtrage interactif (par exemple par diagnostic, période, etc.), la comparaison des taux de réadmissions observés avec les taux attendus, la présentation de comparaisons statistiques avec des intervalles de confiance et des vues détaillées jusqu’au cas individuel.
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Le logiciel Qlize! est-il payant pour les hôpitaux et les cliniques ?
Non. La version ANQ de Qlize! est financée par une licence collective de l’ANQ et est mise gratuitement à la disposition des hôpitaux et des cliniques.
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Combien de licences pour le logiciel Qlize! sont fournies par l’ANQ à chaque institution ?
L’ANQ met gratuitement à disposition une licence par hôpital ou groupe hospitalier.
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Est-il possible d’acheter des licences supplémentaires pour Qlize! ?
Oui, des licences supplémentaires peuvent être achetées directement auprès du fournisseur du logiciel LOGEX sur support-dach@logex.com.
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Pourquoi existe-t-il différentes versions du logiciel Qlize! ?
Dans le cadre de la licence collective ANQ, il existe deux versions de Qlize! qui utilisent des bases de données différentes : La version Qlize! avec les données OFS se base sur les données nationales fournies par l’Office fédéral de la statistique (OFS) et comprend également les réadmissions externes (cf. à ce sujet la réponse à la question sur les réadmissions externes ci-dessus). Les données OFS sont toutefois publiées avec un décalage d’un an et demi et ne permettent pas, pour des raisons de protection des données, d’analyser des cas individuels. La version de Qlize! utilisant les données propres aux cliniques se base quant à elle sur les données fournies directement par les hôpitaux, ce qui permet d’obtenir les résultats plus rapidement et d’effectuer des analyses de cas individuels. Toutefois, cette base de données ne permet pas d’identifier les réadmissions externes (cf. à ce sujet la réponse à la question sur les données propres aux cliniques et les réadmissions externes ci-dessous). En mettant les deux versions de Qlize! à la disposition des hôpitaux et des cliniques, l’ANQ leur permet de vérifier leurs résultats en interne à un stade précoce, jusqu’au niveau des cas individuels, puis de les comparer ultérieurement avec les résultats nationaux de l’OFS, y compris les réadmissions externes. La participation à l’analyse à partir des données propres à la clinique est toutefois facultative pour les hôpitaux et les cliniques.
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Qlize! peut-il être utilisé dans différentes langues et, si oui, comment changer la langue ?
Oui. Qlize! est disponible en allemand, français et italien. La langue peut être modifiée dans le portail Smartlize, via lequel on se connecte à Qlize!.
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Dans Qlize!, comment effectuer des sélections, filtrer des données, modifier des filtres et les supprimer ?
Cliquer sur les champs ou les options de sélection permet de filtrer les données et les résultats de manière interactive dans Qlize!. Il est également possible d’effectuer plusieurs sélections et de combiner plusieurs filtres. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans le wiki intégré de Qlize! et dans la vidéo de formation « Fonctions de base du logiciel Qlize! », disponible sur le portail Smartlize permettant la connexion à Qlize!.
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Les champs (comme, p. ex. les filtres) dans Qlize! sont-ils combinés comme condition ET ou OU dans plusieurs catégories de sélection ?
Par défaut, les sélections de plusieurs valeurs au sein d’un même champ (par exemple, dans un filtre donné) sont combinées selon une condition OU, tandis que les sélections entre différents champs sont combinées selon une condition ET. Cela signifie que dans un champ, chaque sélection supplémentaire élargit les données (condition OU), mais entre différents champs, chaque sélection supplémentaire limite la quantité de données (condition ET).
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Peut-on enregistrer les sélections ou les paramétrages effectués dans Qlize! ?
Oui. La fonction « Signet » permet d’enregistrer les sélections actuelles et de les rappeler ultérieurement. Cette fonction est expliquée dans la vidéo de formation « Différences des données propres à la clinique », disponible sur le portail Smartlize, via lequel vous vous connectez à Qlize!.
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Les résultats ou les identifiants de cas peuvent-ils être exportés depuis Qlize! et traités en externe ?
Oui. Tous les résultats, tableaux et figures (y compris la liste des identifiants de cas) peuvent être exportés par un clic droit (par exemple vers Excel ou sous forme de fichier image). Ce sujet est expliqué dans la vidéo de formation « Fonctions de base du logiciel Qlize! », disponible sur le portail Smartlize permettant la connexion à Qlize!.
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Des formations à l’utilisation du logiciel Qlize! sont-elles proposées et, si oui, sous quelle forme, quand et dans quelles langues ?
Oui. L’ANQ propose chaque année plusieurs formations en ligne, en allemand avec traduction simultanée en français, dont les dates sont communiquées suffisamment tôt.
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Du matériel de formation est-il proposé pour l’auto-apprentissage du logiciel Qlize !?
Oui. Vous trouverez sur le portail Smartlize des vidéos de formation sur l’utilisation du logiciel Qlize! et l’interprétation des résultats d’évaluation lorsque vous lancez le logiciel, ainsi que dans le cockpit Qlize! sous l’onglet « Matériel de formation ».
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Où puis-je obtenir des réponses à des questions techniques plus approfondies sur le logiciel non traitées ici ?
Pour toute question technique plus approfondie, vous pouvez contacter le fournisseur du logiciel LOGEX à l’adresse support-dach@logex.com.
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Comment analyser les résultats des réadmissions non planifiées ?
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QUESTIONS SPÉCIFIQUES CONCERNANT LES ANALYSES À PARTIR DES DONNÉES DE L'OFS
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Pourquoi la période évaluée va-t-elle de décembre de l’année précédente à novembre de l’année en cours (au lieu de l’année civile de l’année de données en cours) ?
Afin de disposer d’une période de suivi complète de 30 jours pour toutes les sorties. Si l’on se basait uniquement sur l’année civile pour l’analyse, la vérification des réadmissions ne pourrait pas être effectuée pour les sorties intervenues en décembre, car les 30 jours se prolongent dans l’année suivante, qui n’est pas encore disponible au moment de l’analyse.
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Pourquoi les résultats de l’analyse à partir des données de l’OFS ne sont-ils disponibles qu’avec un décalage d’un an et demi ?
Parce que l’Office fédéral de la statistique (OFS) a besoin de temps pour vérifier et associer toutes les données fournies par les hôpitaux et les cliniques. Ce n’est qu’une fois ces données nationales épurées qu’il est possible de procéder à l’analyse des réadmissions non planifiées puis de les mettre à disposition dans Qlize!.
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Pourquoi les informations sur le nombre de sorties hospitalières dans le cockpit ne correspondent-elles pas au nombre de cas hospitaliers de notre hôpital ou de notre clinique ?
Parce que l’analyse à partir des données de l’OFS utilise la période de décembre à novembre et non l’année civile. De ce fait, le nombre de cas indiqué dans Qlize! diffère des statistiques internes.
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Quelles valeurs de référence sont utilisées dans l’analyse à partir des données de l’OFS comme base pour le taux moyen de tous les hôpitaux et l’ajustement des risques ?
Sont utilisées les données de tous les hôpitaux suisses qui, en raison de leur gamme de prestations, sont pris en compte dans les évaluations. Elles constituent les valeurs comparatives et servent de base à l’ajustement des risques.
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Pourquoi n’est-il pas possible de sélectionner des sous-groupes pour les comparaisons statistiques ?
Afin de garantir la pertinence statistique, des exigences minimales s’appliquent au taux d’événements. Si les sous-groupes sont trop petits, il n’est pas possible de calculer des comparaisons ou des intervalles de confiance fiables. C’est pourquoi aucune analyse de sous-groupes n’est possible dans le domaine des comparaisons statistiques. Les résultats peuvent toutefois être subdivisés en sous-groupes et analysés de manière approfondie sans restriction dans la fiche de rapport de Qlize!.
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L’indication relative à la part des regroupements de cas dans l’ensemble des réadmissions non planifiées dans l’analyse détaillée se réfère-t-elle aux réadmissions internes et externes ou uniquement aux réadmissions internes ?
Elle se réfère à la fois aux réadmissions internes et externes.
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Pourquoi tous les résultats ne sont-ils pas présentés dans la fiche de rapport, mais certains résultats sont-ils regroupés sous « autres données » ?
Cela est lié à la protection des données : l’OFS n’autorise pas la publication de petits nombres de cellules afin d’empêcher toute conclusion sur des patientes et patients spécifiques. Ces valeurs sont donc présentées dans une catégorie collective « autres données ».
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Pourquoi la période évaluée va-t-elle de décembre de l’année précédente à novembre de l’année en cours (au lieu de l’année civile de l’année de données en cours) ?
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QUESTIONS SPÉCIFIQUES CONCERNANT LES ANALYSES À PARTIR DES DONNÉES PROPRES À LA CLINIQUE
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Dans quel format les données doivent-elles être fournies pour une évaluation à partir des données propres à la clinique ?
Actuellement, dans le format de la statistique médicale. À partir de l’année d’évaluation 2026, la livraison est prévue au format Spiges.
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Pourquoi proposer une analyse supplémentaire facultative à partir des données propres à la clinique alors qu’une analyse à partir des données de l’OFS est déjà effectuée ?
Afin que les hôpitaux et les cliniques puissent analyser leurs résultats beaucoup plus tôt et jusqu’au niveau des cas individuels. Les données de l’OFS ne sont disponibles qu’environ un an et demi plus tard ; grâce aux données propres à la clinique, les établissements peuvent déjà consulter leurs résultats internes l’année suivante et planifier des améliorations. Également pour des raisons de protection des données, l’OFS interdit la publication de résultats au niveau des cas individuels ; les données propres à la clinique permettent toutefois aux établissements d’analyser leurs résultats au niveau des cas individuels.
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Les résultats peuvent-ils encore être analysés a posteriori si le délai de soumission des données propres à la clinique a été dépassé ?
Malheureusement non. Une fois le délai de soumission écoulé, aucun traitement a posteriori n’est plus possible.
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Pourquoi ne peut-on pas identifier les réadmissions externes lors de l’analyse à partir des données propres à la clinique ?
Parce que les données propres à la clinique ne contiennent que les cas traités dans son propre établissement et que les identifiants des patientes et patients de cet hôpital ne sont pas associés à l’échelle nationale. C’est pourquoi il manque des informations sur les réadmissions dans d’autres hôpitaux.
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Pourquoi les informations sur le nombre de sorties hospitalières dans le cockpit ne correspondent-elles pas au nombre de cas hospitaliers de notre hôpital ou de notre clinique ?
Parce que les données propres à la clinique utilisent la période d’évaluation de janvier à novembre et non l’année civile (cf. également la réponse à la question sur la période d’évaluation des données OFS ci-dessus). Cela peut entraîner des écarts par rapport aux statistiques internes.
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Pourquoi le nombre de sorties diffère-t-il entre l’analyse à partir des données de l’OFS et celle avec les données propres à la clinique pour la même année ?
En raison de périodes d’observation différentes : les données de l’OFS utilisent la période de décembre à novembre, tandis que les données propres à la clinique utilisent la période de janvier à novembre. Les échantillons obtenus sont donc différents (cf. également les questions et réponses correspondantes ci-dessus).
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Pourquoi seules les données des cliniques pour la période de janvier à novembre inclus sont-elles analysées (au lieu de la période de décembre à novembre comme pour les données de l’OFS) ?
Parce que certains hôpitaux n’attribuent pas clairement leurs patientes et patients dans les données fournies pour évaluation au-delà du changement d’année, de sorte que les réadmissions au-delà de celui-ci ne peuvent pas être identifiées de manière fiable. La période de janvier à novembre garantit donc une base de données cohérente pour tous les hôpitaux.
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Pourquoi y a-t-il des différences entre les résultats de l’analyse à partir des données de l’OFS et ceux de l’analyse à partir des données propres aux cliniques de la même année ?
Il y a trois raisons à cela : Premièrement, les données propres à la clinique ne tiennent pas compte des réadmissions externes, deuxièmement, les périodes d’observation diffèrent et, troisièmement, l’ajustement des risques dans les données propres à la clinique utilise les résultats de l’année précédente comme valeurs de référence. Pour plus d’informations sur ces sujets, veuillez également consulter les réponses aux questions précédentes et suivantes.
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Quelles valeurs de référence sont utilisées dans l’analyse à partir des données propres à la clinique comme base pour le taux moyen de tous les hôpitaux et l’ajustement des risques ?
Ici, on utilise les résultats de tous les hôpitaux de l’année précédente. Ils servent de valeurs comparatives pour l’analyse des données propres à la clinique, car tous les hôpitaux et cliniques ne participent pas à l’évaluation volontaire avec les données propres à la clinique.
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Pourquoi la différence entre toutes les réadmissions non planifiées issues des données OFS moins les réadmissions externes ne correspond-elle pas au nombre de réadmissions non planifiées indiqué dans les données propres à la clinique ?
Parce que les périodes d’observation sont différentes (pour les données OFS : décembre-novembre, pour les données propres à la clinique : janvier-novembre, cf. les réponses aux questions précédentes). C’est pourquoi les chiffres ne peuvent pas être directement comparés entre eux.
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Quels résultats doivent être pris en compte lorsque l’analyse à partir des données de l’OFS est anormale, mais pas l’analyse à partir des données propres à la clinique ?
Les résultats des analyses à partir des données de l’OFS sont toujours déterminants, car ils permettent des comparaisons au niveau national et incluent les réadmissions externes. Ces données donnent une image complète de la situation.
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Est-il correct de conclure qu’une anomalie dans les analyses à partir des données de l’OFS est due aux réadmissions externes si l’on n’observe aucune anomalie dans la même analyse à partir des données propres à la clinique ?
Pas tout à fait. Il est vrai que dans le cas présent, un hôpital ou une clinique ne constitue une anomalie que si les réadmissions externes sont également prises en compte dans la comparaison avec les autres hôpitaux. Les réadmissions externes peuvent donc jouer un rôle, mais le résultat anormal résulte toujours de la combinaison des réadmissions internes et externes. En outre, l’ajustement des risques diffère également entre les deux bases de données. L’ajustement des risques à l’aide des données de l’OFS tient compte à la fois des ré admissions internes et externes, tandis que l’ajustement des risques à l’aide des données propres à la clinique ne tient compte que des réadmissions internes. Il est donc trop simpliste d’attribuer l’anomalie uniquement aux réadmissions externes.
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Pourquoi la liste de l’analyse de cas individuels ne contient-elle pas autant de cas avec un identifiant de réadmission que le nombre de réadmissions indiqué dans les résultats des comparaisons statistiques ?
Parce que la liste des cas comprend également les premiers séjours regroupés avec des réadmissions pour lesquels il n’existe pas de réadmission distincte (cf. également la réponse à la question 3 concernant le regroupement de cas). Ces réadmissions pour les admissions regroupées sont donc simplement marquées d’un « 1 » en exposant dans la liste.
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Existe-t-il des recommandations ou des directives pour la mise en application de l’analyse de cas individuels ?
Oui. À la fin du concept d’évaluation et du manuel sur les réadmissions non planifiées, vous trouverez des recommandations concrètes. De plus, les vidéos de formation « Analyse de cas individuels », « Analyse de cas individuels II » et « Résumé » dans Smartlize traitent également de ce sujet, parmi d’autres.
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Dans quel format les données doivent-elles être fournies pour une évaluation à partir des données propres à la clinique ?