FAQ Psychiatrie
Nos FAQ contiennent des connaissances de base et fournissent des réponses compréhensibles aux questions fréquemment posées au sujet de l’ANQ et de ses mesures de la qualité. Les FAQ suivantes concernent le domaine de la psychiatrie de l‘ANQ.
FAQ
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GÉNÉRALITÉS
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Exemple : les mesures à l’admission avec HoNOS/HoNOSCA et BSCL/HoNOSCA-SR sont réalisées le 1er juillet. Pour la mesure de sortie, jusqu’à quelle date le motif de Drop-out « Sortie dans les 7 jours suivant la mesure à l’admission » doit-il être consigné ? Jusqu’au 7 juillet ?
Oui. Le jour de la première mesure (ici le 1er juillet), la période d’évaluation fait déjà partie de « Durant les derniers sept jours jusqu’à ce jour » (voir Description BSCL, p. 4). La deuxième mesure n’est requise que le 8ème jour (ici le 8 juillet) afin que l’évaluation porte exactement sur 7 jours.
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HoNOS/HoNOSCA et BSCL/HoNOSCA-SR peuvent-ils être complétés dans différentes langues ?
Les versions dans les trois langues officielles (allemand, français, italien) ont été contrôlées par l’ANQ et sont disponibles auprès de son secrétariat. Une version anglaise du BSCL est également disponible.
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Quand un Drop-out est-il jugé « influençable » ou « non influençable » ?
Un Drop-out est jugé « influençable » dans les conditions suivantes: refus de la patiente/du patient, autre motif (avec et sans spécification), codage erroné comme « Sortie dans les 7 jours » ou « Trop jeune », code invalide (non défini), marquage comme Drop-out pour les questions répondues. Un codage « non influençable » est réalisé dans les situations suivantes : sortie dans les 7 jours (uniquement à la sortie), sortie dans les 7 jours mais sans code de Drop-out correct, connaissances linguistiques insuffisantes, trop malade, décès, trop jeune, sortie non planifiée.
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Exemple : les mesures à l’admission avec HoNOS/HoNOSCA et BSCL/HoNOSCA-SR sont réalisées le 1er juillet. Pour la mesure de sortie, jusqu’à quelle date le motif de Drop-out « Sortie dans les 7 jours suivant la mesure à l’admission » doit-il être consigné ? Jusqu’au 7 juillet ?
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LIVRAISON DES DONNÉES
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Quand les données doivent-elles être transmises à l’institut d‘analyse ?
Les données tests de l’année précédente doivent être livrées à l’institut d’analyse au plus tard le 7 février, les données définitives de l’année précédente jusqu’au 7 mars.
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Est-il possible de saisir les données dans un tableau Excel ?
Oui, le modèle de tableau adéquat peut être téléchargé sur <a href="https://www.anq.ch/fr/domaines/psychiatrie/telechargement-psychiatrie/" target="_blank" rel="noopener">Téléchargement Psychiatrie > Saisie des données</a>.
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Est-il possible de livrer les données sous forme de tableaux SPSS ?
Oui, c’est possible.
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Existe-t-il des directives pour l’envoi des données tests ?
Non, aucune directive : les données tests doivent être structurées conformément à la définition des données.
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Quels séparateurs utiliser pour envoyer les données au format ASCII ou CSV ?
Les différentes variables doivent être séparées correctement et uniformément, soit à l’aide de TAB, d’un point-virgule ou de Pipes (code ASCII 124: „|“). Le CRLF (code ASCII 13 et 10) est utilisé pour les sauts de ligne.
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Comment transmettre les données relevées ?
L’institut d’analyse w hoch 2 met à la disposition de chaque clinique un lien de téléchargement protégé par mot de passe, grâce auquel les données peuvent être directement transmises. Cette démarche garantit une sécurité maximale des données et réduit la charge de travail des cliniques.
Alternativement, il est possible d’envoyer les données sur CD par courrier enregistré ou par Email (dans ce cas, cryptées dans un fichier d‘archivage ZIP, accompagné d’un mot de passe adressé séparément par courrier ou communiqué par téléphone) à <a href="mailto:auswertungsinstitut@whoch2.ch" target="_blank" rel="noopener">auswertungsinstitut@whoch2.ch</a>.
Remarque : il existe des programmes gratuits pour un cryptage efficace des fichiers comme p.ex. <a href="http://7-zip.de" target="_blank" rel="noopener">7-zip</a>.
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Quand les données doivent-elles être transmises à l’institut d‘analyse ?
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CAS À INTÉGRER
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Qu’est-ce qu’un cas du point de vue de l’ANQ ?
La définition du cas de l’ANQ correspond à celle de l’Office Fédéral de la Statistique OFS, comme présenté dans le concept détaillé de la Statistique médicale. L’unité de relevé est un cas de traitement.
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Les patientes et patients forensiques doivent-ils être inclus dans les mesures réalisées en psychiatrie pour adultes ?
Oui, tous les adultes doivent être inclus.
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Quelles données doivent être livrées ?
La livraison des données doit inclure toutes les données des personnes admises en psychiatrie pour adultes dès le début des mesures le 1er juillet 2012 resp. en psychiatrie d’enfants et d’adolescents le 1er juillet 2013 et qui n’ont pas quitté l’hôpital/la clinique avant la fin de l’année de mesure concernée. Pour une documentation fluide des cas, il est nécessaire de livrer au moins les données de base OFS pour tous les cas traités au minimum un jour en milieu stationnaire durant la période de relevé, même si les personnes ont été admises avant et sont sorties après la période de relevé.
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Qu’est-ce qu’un cas du point de vue de l’ANQ ?
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DÉFINITION DU CAS/REGROUPEMENT DES CAS SELON TARPSY
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La définition du cas de l’ANQ incl. le regroupement des cas est-elle adaptée aux directives TARPSY ?
Avec l’introduction de TARPSY 1.0 au 1er janvier 2018, la définition du cas de TARPSY, et notamment le regroupement des cas sont désormais imposés par SwissDRG dans la psychiatrie pour adultes dans les 18 jours suivant la sortie. L’ANQ a décidé de reprendre également cette définition afin de faciliter la documentation des cas pour les cliniques.
<a href="https://www.anq.ch/wp-content/uploads/2018/02/ANQ_PSY_Regroupement-des-cas_selon-TARPSY.pdf" target="_blank" rel="noopener">Documentation du regroupement des cas par w hoch 2 et informations sur le groupement des cas assuré par les cliniques</a>
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La définition du cas de l’ANQ incl. le regroupement des cas est-elle adaptée aux directives TARPSY ?
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DONNÉES DE BASE OFS
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Où puis-je trouver des informations sur la Statistique médicale des hôpitaux de l’OFS ?
Toutes les infos sur la <a href="https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/enquetes/ms.assetdetail.1922896.html" target="_blank" rel="noopener">Statistique médicale des hôpitaux de l’OFS</a> sont disponibles en ligne.
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Où puis-je trouver des informations sur la Statistique médicale des hôpitaux de l’OFS ?
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HONOS ET HONOSCA
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La version française du HoNOS validée par le CHUV comprend un 13ème item relatif aux problèmes liés aux neuroleptiques. Quelles données HoNOS devons-nous relever et livrer ?
Pour les relevés de l’ANQ, seuls les instruments publiés par l’ANQ sont à utiliser. Si le 13ème item de la version française du HoNOS doit tout de même être relevé, merci d’adresser les données à l’institut d’analyse de l’ANQ sans le 13ème item.
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A l’item 3 du HoNOS, le désir aigu ou la nette dépendance à l’alcool ou aux drogues doit-il être codé avec le degré de gravité 4 en l’absence de consommation durant la période d’observation mais en présence d’un fort « Craving » (envie de consommer des substances addictives) ? La perte de contrôle est-elle décisive ? Ou faut-il le spécifier à l‘item 8 ?
Merci de coder tous les problèmes psychiques liés à la consommation d’alcool ou de drogues à l’item 3, pas à l’item 8. Dans ce cas, la valeur « 4 » serait trop élevée, codez plutôt « 1 » ou « 2 », à moins que le « Craving » rende le patient incapable de faire quoi que ce soit d’autre.
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Comment coder l’item 8 de HoNOS en l‘absence d’un problème psychique ou comportemental traité dans les items 1-7 ?
A l’item 8, des troubles ou problèmes supplémentaires n’ayant pas encore été traités précédemment doivent être codés (toujours le plus grave identifié). Il n’est pas possible de cumuler les items précédents avec l‘item 8. Le codage « D » ne devrait donc pas être effectué, puisque les patientes et patients psychiatriques présentent tous une tension/un stress psychique, et qu’il ne décrit donc aucun autre trouble.
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Comment procéder pour l’item 11 du HoNOS dans le cas d’un transfert de prison ? Quel codage choisir ?
L‘item 11 se rapporte au « logement habituel » de la patiente/du patient. En règle générale, il s’agit de son foyer ou de son domicile permanent. Une prison n’est pas considérée comme un domicile permanent. Si la patiente/le patient n’a pas de domicile identifiable et évaluable avant son incarcération et après la sortie de psychiatrie stationnaire, il convient de consigner « 9 » pour « inconnu/non applicable ».
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Dans le fichier de données relatif à HoNOS ou HoNOSCA, une ligne doit-elle être créée respectivement à l’admission et à la sortie ?
Oui, pour chaque cas une ligne avec le même FID est créée à l’admission et à la sortie, mais avec des valeurs différentes pour la variable « Moment de la mesure » (1=Admission; 2=Sortie). Il en va de même pour BSCL resp. HoNOSCA-SR.
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La version française du HoNOS validée par le CHUV comprend un 13ème item relatif aux problèmes liés aux neuroleptiques. Quelles données HoNOS devons-nous relever et livrer ?
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BSCL ET HONOSCA-SR
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Quelle réponse prime lorsqu’une patiente/un patient coche deux réponses pour un item – par exemple lorsqu’elle/il répond à l‘item « Je me sens nerveux(se) et/ou je sens comme un tremblement intérieur » avec « 1 = Oui, un peu » et simultanément avec « 2 = Oui, moyennement » ?
Dans ce cas, aucune réponse ne prévaut, puisqu’il n’est pas possible de déterminer quelle valeur correspond le mieux à la patiente/au patient. Le champ adéquat doit rester vide. Si le personnel constate immédiatement après le remplissage du questionnaire que deux valeurs sont cochées, il peut se renseigner auprès de la patiente/du patient.
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Lorsqu’un patient refuse de compléter le BSCL resp. HoNOSCA-SR à l‘admission, celui-ci doit-il à nouveau être complété à la sortie ? Dans le cas contraire, faut-il indiquer le code de Drop-out 8 = autre motif (aucun formulaire rempli à l’admission) ?
Oui, en l’absence d’un BSCL ou HoNOSCA-SR à l’admission, l’ANQ ne peut pas utiliser un formulaire rempli à la sortie. Le code de Drop-out 8 s’applique, avec une explication à saisir dans le champ de texte. Pour une utilisation interne resp. au sein de la clinique, la mesure peut cependant être importante à la sortie afin d’illustrer l’évolution.
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Dans la nouvelle version papier et en ligne 2016 du BSCL, Hogrefe Verlag a modifié l’ordre des items. Faut-il se procurer de nouvelles versions et licences ?
Non. Cette modification ne s’applique pas aux directives de l’ANQ, étant donné que l‘ANQ fournit les versions adéquates aux cliniques et règle les frais de licence pour leur compte. Les cliniques n’ont pas besoin de licences supplémentaires de Hogrefe Verlag. Si une clinique devait cependant utiliser une version de Hogrefe Verlag à ses propres frais, elle doit adapter l’ordre des items saisies conformément au modèle de saisie des données de l’ANQ.
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Quelle réponse prime lorsqu’une patiente/un patient coche deux réponses pour un item – par exemple lorsqu’elle/il répond à l‘item « Je me sens nerveux(se) et/ou je sens comme un tremblement intérieur » avec « 1 = Oui, un peu » et simultanément avec « 2 = Oui, moyennement » ?
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MESURES LIMITATIVES DE LIBERTÉ (MLL)
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Comment coder une immobilisation «mobile» (restriction de mouvements lâche) ?
Celle-ci est à considérer comme une immobilisation et doit être documentée.
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Mesures de sécurité au lit durant plusieurs jours – quelle est la saisie correcte : une saisie le 1er jour ou une nouvelle saisie quotidienne ?
Il convient de documenter une nouvelle MLL (saisie) chaque jour.
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Quelles données une clinique doit-elle envoyer lorsqu’elle n’a pas appliqué de MLL ?
En principe, lorsqu’aucune MLL n’est appliquée ou réalisée durant la période de reporting, il n’y a pas lieu d’envoyer un fichier EFM ou EFM-PEA vide. Nous vous prions toutefois d’indiquer l’absence de MLL dans l’avis de livraison des données.
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S’agit-il d’un isolement lorsqu’une clinique possède un espace séparé composé de plusieurs chambres à plusieurs lits et fermé par une porte ?
Du point de vue de l‘EFM ou de l‘EFM-PEA, une telle unité n’équivaut pas à un isolement, puisque le patient n’est pas traité à lui seul dans une pièce fermée qu’il ne peut pas quitter. Un séjour dans un tel espace ne doit donc pas être consigné comme MLL.
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Comment coder une immobilisation «mobile» (restriction de mouvements lâche) ?